SOYONS GENTILS AUJOURD'HUI

Publié le par le-petit-kafteur.over-blog.com

En étant gentil, je prends en effet le risque de me « faire avoir » : oser la gentillesse est un pari ! L’autre peut abuser, profiter de moi. Aucune garantie… Surtout s’il baigne dans un environnement dominé par les rapports de force, qui a ancré en lui la conviction qu’un gentil est forcément un faible – « Sinon, il ne serait pas aussi gentil, il m’écraserait avant que je l’écrase », pense-t-il. Souvenons-nous alors qu’être gentil n’exclut ni la fermeté, ni le respect de soi-même. La gentillesse ne doit pas nous conduire au sacrifice ! Cessons surtout de croire que l’autre est l’ennemi, qu’il cherche en permanence à nous nuire. L’immense majorité de nos échanges, chacun peut le constater, n’est pas sous-tendue par la cruauté ou le sadisme, mais plutôt par une sorte de neutralité qui nous préserve. Le mépris, la méfi ance et l’agressivité sont des comportements coûteux qui épuisent le psychisme. Et qu’y gagnons-nous ? Un sentiment d’isolement, de l’angoisse, du stress… Sans compter la culpabilité qui nous étreint quand nous prenons conscience du mal causé à autrui. Nous sommes des animaux sociaux. Notre bien-être dépend de la qualité des relations que nous sommes capables d’établir. Et c’est vrai aussi de notre avenir en tant qu’espèce. Mieux vivre ensemble, c’est une question de survie.

Publié dans COUP DE GUEULE

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